comment faire une maquette de la ville de demain
Seprojeter en 2050 Les Denaisiens ont présenté un recueil de nouvelles et un journal « Moi, demain à Denain », mais aussi une maquette de leur ville.Natanael explique ce choix : « nous
Afficheset maquettes 3D sur la ville du futur 12 février 2018 clg-emile-roux Travaux d’élèves de 6°1/2/4 de Mme Boucly exposés au CDI et pour lesquels un vote a lieu, ouvert à
Visitedu terrain de Morne Dégras que la ville a mis à disposition du Centre Hospitalier du Saint-Esprit pour la construction du nouvel hôpital. La CTM participera au financement de l'hôpital et Visite de la Ferme de Bontemps Lacour. La ville a sollicité la CTM, pour une mise à disposition ce site, afin de créer un chantier
Histoirede vous évader un peu en cette période de confinement. Quelques conseils pour fabriquer une maquette de ville écologique. Pour réaliser tes idées sous forme de maquette tu trouveras sur cette page tous les gabarits dont tu
VIDÉO- Le jumeau numérique, une reproduction digitale en 3D d’une ville permet de tester diverses solutions pour de grands projets urbains. Un outil qui tend à se généraliser car il permet
nonton film my lecturer my husband season 1. Les villes de demain doivent être des villes durables, intelligentes et capables de faire face aux risques technologiques et naturels. Pour cela, elles doivent répondre aux besoins de leurs habitants en organisant l'approvisionnement en eau, en nourriture et en énergie, en développant des transports propres et efficaces, et en permettant d'améliorer le vivre-ensemble. Cependant, les projets des villes de demain comportent aussi des limites ils peuvent être pensés sans l'avis des populations concernées, n'être accessibles que par une minorité et avoir pour conséquence une surveillance accrue des citoyens. ILes objectifs des villes de demain ADéfinir les villes de demain Une ville du futur doit être une ville durable, c'est-à-dire une ville qui prend en compte les besoins sociaux, économiques et environnementaux des habitants. L'ONG Organisation non gouvernementale WWF propose des critères permettant de définir ce que doit être une ville durable ne pas émettre de carbone ; proposer des transports collectifs et non polluants ; produire une énergie renouvelable ; construire un habitat constitué de matériaux locaux et récupérateur d'énergie ; avoir une alimentation locale ; gérer l'eau durablement ; recycler tous les déchets ; élaborer les projets avec la participation des habitants. Dans cette définition, l'accent est surtout mis sur l'aspect environnemental, même si la concertation des habitants est évoquée. Or, pour que les villes de demain soient réellement durables, elles doivent prendre aussi en compte les dimensions sociale et économique, c'est-à-dire offrir des emplois à tous, réduire les ségrégations socio-spatiales et associer les habitants à ces ces objectifs peuvent être mis en place dans des écoquartiers. BLa smart city L'expression smart city » signifie ville intelligente ». En effet, pour répondre aux différents objectifs des villes du futur, elles doivent être des villes connectées et recueillir de nombreuses données avec des capteurs, des caméras, etc. sur les transports, la pollution, la température, etc. Une fois traitées et analysées, ces données doivent permettre aux décideurs publics, aux entreprises et aux particuliers d'agir en conséquence des informations reçues. Cette collecte et cette redistribution de données doivent ainsi permettre d'optimiser les ressources de la ville connectée peut décider de faire varier la lumière des bâtiments publics en fonction de la luminosité, indiquer aux habitants les zones les plus polluées de la ville, détecter rapidement une fuite d'eau sur le réseau de distribution, etc. CS'adapter aux risques Les villes doivent développer des moyens de protection pour faire face aux risques. En effet, qu'ils soient technologiques ou naturels, les risques augmentent et touchent de plus en plus les urbains, notamment dans les villes proches des littoraux. Les aménagements des villes doivent donc prendre en compte ces risques et proposer des solutions pour diminuer les conséquences en cas de plus en plus confrontée aux risques climatiques, la ville de New York a installé sur les bouches de métro des bâches permettant de bloquer l'entrée d'eau en cas d'inondation de la ville. IIRépondre aux besoins des habitants des villes de demain AApprovisionner la ville La ville de demain doit améliorer son approvisionnement en énergie qui constitue l'un des principaux défis des espaces urbains. Des alternatives aux sources d'énergie fossile existent, comme par exemple l'énergie solaire produite par des panneaux Abu Dhabi, la ville nouvelle de Masdar, dont la construction a débuté en 2008, sera équipée de panneaux photovoltaïques et d'éoliennes pour capter les vents nocturnes du désert. Des hauts murs encercleront la ville, composée de ruelles étroites afin de limiter les fortes chaleurs et donc la consommation de la villes de demain devront aussi organiser différemment leur production de nourriture. Elles devront produire un maximum à l'intérieur même de la ville grâce au développement de l'agriculture urbaine ou se fournir à proximité des villes, afin de réduire le trajet des produits alimentaires. De même, une attention particulière doit être portée à la qualité des produits consommés. Agriculture urbaine L'agriculture urbaine est une agriculture développée dans les zones urbaines. Agriculture urbaine à Chicago © New croops Linda, Wikimedia Commons BRepenser les transports Les villes de demain doivent repenser les transports dans le but de mieux répondre aux besoins des habitants et de limiter la pollution. Il faut donc privilégier des transports collectifs qui ne produisent pas de \ce{CO2}. Il peut cependant exister des alternatives au tout collectif » avec les voitures électriques ou les véhicules personnels circulant sur un réseau aménagé. Un PRA Personal rapid transit, véhicule individuel circulant sur les routes aménagées pour sa circulation © Skybum, Wikimedia CommonsMais l'amélioration des transports ne nécessite pas forcément la création de nouveaux réseaux, les réseaux actuels peuvent être améliorés et étendus. CAméliorer le vivre-ensemble Les villes actuelles sont confrontées à de nombreuses inégalités socio-spatiales les populations les plus pauvres sont séparées des populations les plus aisées et habitent dans les zones avec moins de services. Les villes de demain doivent affronter ce problème en favorisant la mixité sociale, par l'accueil de différentes catégories sociales au sein des mêmes le quartier récent de Clichy-Batignolles à Paris, la moitié des logements sont des logements sociaux auxquels s'ajoutent 20 % de logements privés à loyers maîtrisés. Les 30 % restants sont libres. Cette diversité permet d'accueillir tous types de catégories sociales. Le quartier de Clichy-Batignolles © David Fleg, Wikimedia Commons Les services doivent aussi se diversifier et répondre aux besoins de tous les habitants et prendre en compte les évolutions démographiques Anticiper le vieillissement de la population en adaptant les villes aux personnes âgées. Répondre aux besoins divers et variés de la population, en fournissant par exemple de nombreuses places en crèche. Offrir un cadre de vie agréable en aménageant des espaces verts. À Séoul, 6 kilomètres de promenade ont été aménagés et ont remplacé une autoroute en plein centre-ville par un jardin. La promenade du centre-ville de Séoul IIILes limites des villes de demain ADes projets déconnectés des citoyens Souvent, les projets ne correspondent pas aux attentes des citoyens qui n'ont pas été concertés dans l'élaboration du projet. En effet, trop souvent, les projets de villes durables sont conçus dans des cabinets d'architectes et d'urbanistes et ne répondent pas aux attentes des habitants. Cela peut avoir des conséquences négatives Le quartier nouvellement construit n'attire pas les habitants et les entreprises car il est inadapté. Les habitants et les entreprises s'installent, mais la zone nouvellement construite manque d'une réelle vie de quartier et les habitants s'en échappent dès qu'ils souhaitent pratiquer des loisirs promenades, restaurants, shopping, sport, etc.. BDes projets sélectifs Les projets de villes de demain peuvent aussi n'être réservés qu'aux catégories les plus aisées. En effet, le prix de certains projets a pour conséquence de ne les rendre accessibles qu'aux plus fortunés. L'aspect social est alors totalement absent et on assiste à la création de nouvelles gated plus, ces projets sont encore trop peu nombreux et ne touchent qu'une infime minorité de la population urbaine. Le projet de Masdar City à Abu Dhabi, compte tenu de son énorme coût financier, ne sera réservé qu'à une élite aisée. CLa surveillance des citoyens De nombreuses critiques sont émises à l'encontre des villes du futur et plus particulièrement à propos de la notion de smart city. En effet, les responsables de la collecte des données urbaines disposeront d'une multitude d'informations sur les habitants des métropoles tels que leurs déplacements, leurs achats, leurs habitudes, etc. Ces données collectées ne doivent servir qu'au fonctionnement efficace de la ville et ne doivent pas être mises à profit pour exercer un contrôle des citoyens ou pour définir, à leur insu, des stratégies même, ces nombreuses informations peuvent être détournées par des pirates informatiques et échapper à tout contrôle.
Le Monde Afrique L’Afrique en villes 28. Pour Mohamed Amine El Hajhouj, directeur de la Société d’aménagement de Zenata, le projet développé près de Casablanca pourrait être exporté dans d’autres pays. L’éco-cité de Zenata va-t-elle faire oublier l’échec des villes nouvelles au Maroc ? Depuis dix ans, les cités flambant neuves construites à travers le royaume peinent à séduire les nouveaux habitants, pris au piège dans des villes fantômes excentrées. Cette fois, le Maroc s’est lancé dans la construction d’une ville qui se veut intelligente et respectueuse de l’environnement. Inauguré en 2006 par le roi Mohammed VI, le projet d’éco-cité, une expérience inédite en Afrique, devrait accueillir 300 000 habitants d’ici à 2030. Rien n’est laissé au hasard. Zenata est assise sur un bien foncier d’une grande valeur financière appartenant à l’Etat une réserve stratégique de 1 830 hectares avec une façade maritime de 5 km à la frontière nord-est de Casablanca, capitale économique où se concentre plus de 30 % du PIB marocain. Et alors que les autres villes nouvelles ont été déléguées à des maîtres d’ouvrage peu scrupuleux, la future éco-cité s’est dotée de sa propre structure, la Société d’aménagement de Zenata SAZ. Celle-ci a fait appel au cabinet français Reichen & Robert et a bénéficié de l’appui financier de l’Agence française de développement AFD, partenaire du Monde Afrique et de la Banque européenne d’investissement BEI. Présentation de notre série L’Afrique en villes Reste que beaucoup sont sceptiques quant au réalisme d’une telle éco-cité », un concept qui a souvent échoué dans le monde. Dans un entretien au Monde Afrique, Mohamed Amine El Hajhouj, directeur général de la SAZ, défend quant à lui un modèle de ville durable pouvant révolutionner, selon lui, la construction des villes nouvelles au Maroc et en Afrique, où le royaume a engagé une vaste politique d’expansion économique. Pourquoi créer une ville nouvelle aux portes de Casablanca, la plus grande ville du Maroc ? Mohamed Amine El Hajhouj Casablanca a besoin de créer de nouvelles centralités urbaines. Depuis longtemps, le manque de centralités oblige la population nombreuse à se déplacer, or le déplacement est le principal vecteur de pollution urbaine. Par ailleurs, le projet a été initié pour répondre à un manque à Casablanca, la classe moyenne n’arrive plus à se loger. Les années 2000 ont connu une explosion immobilière. On trouve essentiellement de l’habitat social ou des logements de haut standing, voire de très haut standing. Zenata est destinée à la classe émergente. Concrètement, comment se traduit la démarche d’éco-conception ? Il s’agit de construire une ville intelligente en termes de mobilité, d’accès aux soins, d’équité sociale, d’exploitation de l’espace public, de sécurité, de gestion des réseaux et de traitement des déchets. A Zenata, l’espace vert constitue 30 % du territoire, soit 15 m2 par habitant, sachant que l’Organisation mondiale de la santé [OMS] en recommande 10. C’est une petite révolution au Maroc. Pour la première fois, les parents avec une poussette, les seniors, les handicapés ou les non-voyants pourront accéder aux espaces publics. Nous allons rendre la ville aux piétons. Episode 12 A Lomé, l’architecte Sénamé Koffi veut transposer les vertus du village africain à la ville Cette démarche correspond-elle à la réalité sociale et culturelle des Marocains ? D’après une enquête que nous avons menée sur le terrain, l’usager marocain préfère investir dans des logements de plus petite taille mais de plus grande qualité environnementale. Il peut investir 5 à 10 % de plus pour un logement économe à condition que sa facture énergétique se réduise et que l’espace public soit offert. Et à la réalité économique du pays ? Notre concept a été cristallisé dans un référentiel d’éco-cité que nous avons labellisé à l’occasion de la COP22 [Conférence de Marrackech sur les changements climatiques, en 2016] avec Cerway, l’entité française qui certifie les projets HQE [haute qualité environnementale]. Ce label s’inspire de toutes les normes internationales mais il épouse en même temps la réalité économique des pays émergents. Au Maroc, le bâtiment éco-conçu est un bâtiment économe qui n’a pas besoin d’atteindre les normes HQE mais répond spécifiquement à nos besoins économiques. Episode 26 A Casablanca, la rue n’a pas dit son dernier mot Même s’ils ne sont pas labellisés HQE, les bâtiments éco-conçus coûtent plus cher. Comment garantir l’éco-conception face à des promoteurs soumis à des exigences de rentabilité ? Nous avons établi un cahier des charges dans lequel nous imposons dans certains cas, proposons dans d’autres, les concepts de développement durable aux promoteurs. Nous avons également travaillé sur les business models des promoteurs pour voir si ce surcoût ne dépasse pas 5 à 10 %. A Zenata, les prix du foncier sont inférieurs au marché car nous voulons offrir aux promoteurs une charge inférieure pour leur permettre de construire aux normes demandées. Vous souhaitez limiter l’usage de la voiture. Comment éviter les déplacements à l’intérieur et à l’extérieur de la ville, notamment pour les futurs habitants de Zenata qui travailleront à Casablanca ? A Zenata, chaque quartier, que l’on appelle unité de vie », est conçu de manière semi-indépendante avec un espace public indépendant, des équipements publics indépendants, des écoles privées et publiques, des dispensaires, des cabinets médicaux, des commerces, etc. Les gens n’auront plus à prendre leur voiture au quotidien. Pour les déplacements à l’extérieur, un projet de construction d’un RER reliant Mohammedia à Casablanca, en passant par Zenata, est en cours. Tandis qu’une deuxième ligne de tramway est déjà en construction. Episode 27 Mohammed El Bellaoui sur les murs ou en BD, suivez le guide à Casablanca A qui appartient le foncier ? Qu’en est-il des habitants des bidonvilles qui vivaient sur le terrain ? Le foncier est partagé entre le secteur privé et l’Etat. Comme partout dans le monde, la création d’une ville nouvelle se base sur une déclaration d’utilité publique, d’où la nécessité d’expropriation, régie par une procédure juridique. Les habitants des bidonvilles ne sont pas sujets à expropriation car ils étaient installés sur des terrains qui ne leur appartiennent pas. Mais puisque nous sommes dans une approche inclusive, nous avons décidé de les inclure dans le projet. C’est ce que j’appelle le droit du premier habitant. A Zenata, environ 180 hectares sont réservés au relogement de ces habitants, soit 50 000 personnes. Où en est le projet aujourd’hui ? Le projet a déjà franchi plusieurs étapes. L’alimentation en eau potable, l’électrification et les travaux d’assainissement sont achevés. L’échangeur autoroutier est prêt. Tous les travaux d’infrastructures liés à la partie côtière sont en cours de construction. Le pôle commercial, le pôle santé et le pôle éducation sont en route. Une ville ne se construit pas du jour au lendemain, c’est un projet sur une trentaine d’années. Lire aussi Ville vivable, ville durable ? Tous les projets de villes nouvelles qui ont vu le jour au Maroc sont considérés comme un échec. En quoi Zenata est-elle différente ? Un indicateur éloquent m’a laissé perplexe quand j’ai commencé à travailler sur le projet de Zenata 75 % des villes nouvelles construites dans le monde sont considérées comme un échec. Pourquoi ? D’une part à cause de l’accessibilité. Or notre première trame de réflexion s’est concentrée sur les transports en commun et les infrastructures d’accès. D’autre part à cause la mono-spécialité. On condamne les villes nouvelles à des villes-dortoirs ou, à l’inverse, à des villes industrielles. A Zenata, nous avons trouvé le juste équilibre entre résidentiel et activité un emploi pour trois habitants. C’est le bon ratio aujourd’hui pour assurer le succès d’une ville nouvelle. En créant votre propre label éco-cité, avez-vous l’ambition de construire d’autres villes sur le modèle de Zenata ? Zenata est un projet pilote qui a été initié sur instruction royale. L’idée, à travers notre référentiel labellisé, est de répondre à la politique du roi Mohammed VI de se tourner vers l’Afrique. Nous voulons exporter ce modèle sur le continent africain et peut-être dans d’autres pays du Sud. C’est pourquoi nous avons pris en compte la réalité économique des pays émergents, pas seulement du Maroc. A travers cette démarche d’éco-conception, nous allons pouvoir certifier des territoires et concevoir des villes dans d’autres pays émergents. Nous tenons particulièrement à aider les pays africains, nos pays frères, à construire les villes durables de demain grâce à la valise à outils urbaine que nous avons créée. Le sommaire de notre série L’Afrique en villes » Cet été, Le Monde Afrique propose une série de reportages dans seize villes, de Kinshasa jusqu’à Tanger. Episode 30 La nouvelle Tanger, grand œuvre de Mohammed VI Episode 29 Tamesna, une ville pas smart » du tout aux portes de Rabat Episode 28 Avec l’éco-cité de Zenata, le Maroc veut créer un modèle pour les villes africaines » Episode 27 Mohammed El Bellaoui sur les murs ou en BD, suivez le guide à Casablanca Episode 26 A Casablanca, la rue n’a pas dit son dernier mot Episode 25 On essaie de vendre aux Africains un concept de ville élaboré dans les conférences internationales » Episode 24 TER et couloirs de bus les projets pour désengorger Dakar Episode 23 Les cars rapides, une institution sénégalaise en sursis Episode 22 Au Sénégal, un reporter-GPS dans les embouteillages de Dakar Episode 21 Ouaga, c’est tout dans le centre et rien dans les autres quartiers, mais ça va changer » Episode 20 A Ouagadougou, la mairie veut développer des centres-villes secondaires Episode 19 Les Abidjanais victimes des particules fines à qui la faute ? Episode 18 Une star de l’architecture veut redonner vie à Jamestown, quartier historique déshérité d’Accra Episode 17 A défaut de noms de rue, une appli génère des codes pour se repérer à Accra Episode 16 Une journée avec Janet Adu, présidente des bidonvilles du Ghana Episode 15 Africa Global Recycling, la PME togolaise qui transforme les déchets en or Episode 14 Lomé la poubelle », bientôt de l’histoire ancienne ? Episode 13 Tout s’invente dans le fab lab » de Lomé, même la ville de demain Episode 12 A Lomé, Sénamé Koffi Agbodjinou veut transposer les codes du village à la ville Episode 11 A l’école d’architecture de Lomé, défense de copier les villes occidentales Episode 10 A Cotonou, l’agriculture urbaine perd du terrain face au béton Episode 9 Grâce à la tomate, la ville nigériane de Kano se voit déjà en Dubaï du Sahel » Episode 8 Au Nigeria, une radio lutte contre les bulldozers dans les bidonvilles de Port Harcourt Episode 7 Bangangté, la ville la plus propre du Cameroun, manque cruellement d’eau Episode 6 A Douala, les parfums mortels » de la décharge du Bois des singes Episode 5 Pour continuer de rayonner, Douala contrainte de se réinventer Episode 4 Coupée de son arrière-pays, Bangui vit dans sa bulle Episode 3 Une journée avec Josée Muamba, qui rêve d’une Kinoise avec des ambitions » Episode 2 Mégapole insaisissable, Kinshasa croît hors de tout contrôle Episode 1 Un milliard de citadins dans vingt ans l’Afrique est-elle prête ? Présentation de la série L’Afrique en villes » 28 étapes, 15 reporters Ghalia KadiriCasablanca, correspondance
Mar 09 9 mars 2020 INVENTER LA VILLE DU FUTUR Cette semaine, les élèves de 6ème A, B et C de Mme ANDRÉ de l’Institution Saint-Charles ont imaginé les villes du futur, alliant à la fois cultures, élevages, logements, bureaux, et autosuffisantes sur le plan énergétique. Pour l’occasion, ils ont réalisé de jolies maquettes issues de divers matériaux carton, papier, bois etc. pour illustrer leur vision des villes de demain. Ainsi, ils se sont inspiré du projet “Dragon Fly”, imaginé par le belge Vincent Callebaut, qui repose sur une ferme dite “bionique”, et qui se situerait au coeur de New-York dans les années 2050. On l’aura compris, la végétalisation est au cœur des villes du futur ! “DragonFly, prototype de gratte-ciel bioclimatique à New-York pour 2050” Venez découvrir les maquettes des élèves lors des Portes Ouvertes du 4 avril !
Contents1 Comment construire une maquette d’une maison?2 Comment construire une ville en carton?3 Comment on fait une maquette?4 Comment faire un pont avec une feuille de papier?5 Quelle matière pour faire une maquette?6 Comment construire une maquette de maison en carton?7 Comment est la ville du futur?8 Comment faire une maquette en 3d?9 Comment faire un arbre en papier facile?10 Comment décrire une maquette?11 Comment faire une maquette numérique?12 Comment faire une maquette d’une application? Choisissez une échelle de 1/100. Pour commencer dessinez votre plan sur une feuille. Ensuite reproduisez le plan sur la plaque de carton plume, appuyez légèrement pour ne pas abimer la plaque. Pour que votre maquette soit solide et résistance, optez pour un carton bois ou gris. Vous aurez besoin de boites en carton de taille différentes, de tubes de papier toilette, de papier blanc en rouleau ou du papier kraft, et beaucoup d’imagination! Enveloppez les boites pour cacher le packaging. Laissez vos enfants dessiner les briques, les fenêtres et les portes, des pots de fleurs… La réalisation d’une maquette architecturale carton plume, balsa se fait généralement par collage des éléments. Il est cependant interessant d’utiliser d’autres types d’assemblages mécaniques, permettant notamment des changements de montage et de configuration vis, boulons Rouler une feuille, en un seul cercle, dans le sens de la largeur et la fixer avec des morceaux de scotch. Elle doit former un cylindre. Ensuite, il ne reste plus qu’à poser délicatement en équilibre un objet d’un poids de 1Kg la feuille de papier suffit à soutenir l’objet. Quelle matière pour faire une maquette? La réalisation d’une maquette peut se faire avec plusieurs matériaux. La plupart des maquettes se font soit avec des matériaux plastiques Dépron, carton mousse, carton plume, polystyrène…, soit en bois Balza, MDF… Découper le carton en vous servant d’un stylet. Une fois que vous avez fini de découper, veiller à coller les murs avec une colle transparente. Pour vos piliers, vous pouvez utiliser la même méthode. Pour la construction des fenêtres, opter pour des PVC. Les villes devront être autonomes en matière d’énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l’électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. En plus du système de panneaux solaires et d’éoliennes, il sera capable d’absorber et détruire les particules polluantes de l’air parisien. Découvrez les étapes de son projet, de la modélisation à la fabrication. Étape 1 L’évaluation du projet par notre bureau d’études. Étape 2 Fabrication de la maquette. Étape 3 Dépoudrage des pièces. Étape 4 Mise en peinture et assemblage. Étape 5 Maquette finalisée. Découpez de grandes bandes de papier de construction vert, de 5 à 7 cm de longueur. Découpez des fentes proches les unes des autres vers le bas de l’ arbre, en laissant environ 1 cm d’espace en haut des bandes pour créer les franges des branches. Ajoutez les branches. Commencez par le bas et travaillez par rangées. Une maquette d’Architecture est une miniaturisation d’un édifice, d’un monument, d’une sculpture, etc. L’objectif est de pouvoir mieux appréhender le projet avant sa construction effective. Ainsi la maquette devient un outil pratique de jugement de la qualité architectural d’un projet, longtemps avant sa construction. Afin de modéliser une maquette numérique, il faudra choisir un plan; dessiner une esquisse avec une figure géométrique simple; coter l’esquisse; extruder des formes 2D 2 dimensions en forme 3D 3 dimensions; apporter les modifications nécessaires afin d’obtenir la forme voulue. LES LOGICIELS POUR CRÉER LES MAQUETTES DE VOTRE APPLICATION MOBILE AXURE RP, DES PROTOTYPES ET DES WIREFRAMES SIMPLES. BALSAMIQ, LE MEILLEUR POUR DES MAQUETTES SCHÉMATIQUES. DES MAQUETTES D APPLICATION MOBILE FONCTIONNELLES AVEC CACOO. FIGMA, LE MEILLEUR POUR DES PROTOTYPES DYNAMIQUES.
Expositions Neuf expositions au cœur de l’événement, pensées autour du lien entre terre et villes, ont rythmé la Bap! 2022. Parmi les sujets découverts un nouveau regard sur les sols et les ressources du terroir, de nouvelles pratiques pour une architecture et des paysages plus résilients. Exposition Élément terre » Une compréhension nouvelle, sensible, des sols que nous façonnons et qui façonnent nos vies, nos villes, nos paysages. L’exposition Élément terre » présentait une maquette vivante et grand format de la région Île-de-France, fabriquée en terres franciliennes. À sa surface, poussaient des algues, des mousses et des lichens figurant nos forêts, jardins et zones urbanisées. Une longue coupe géologique du bassin parisien dévoilait ce qui se passe sous nos pieds, accompagnée d’une carte expérimentale et détonante réalisée par la Société d’objets cartographiques. L’exposition donnait à voir des échelles inusitées et des ressources invisibilisées sous des formats spectaculaires et poétiques, sensibles et scientifiques. Exposition portée par L’Institut Paris Region Nous avons grandement besoin d’opérations de re-sensibilisation, de ré-imagination, de repeuplement de l’imagination », écrit la philosophe Isabelle Stengers dans l’ouvrage Un sol commun, paru en 2019. L’exposition Élément terre » entend répondre à cet appel. Elle révélera les liens qui unissent le socle géographique francilien, l’usage des sols et l’utilisation des terres pour mieux comprendre comment nous nous ancrons sur ce territoire. Les matériaux géologiques ont modelé les vallées et les paysages où les implantations humaines se sont déployées. Les qualités des sols ont permis le développement de certaines cultures, forêts, architectures vernaculaires… Ce socle constitue notre assise au quotidien. Mieux le comprendre permettra de mieux l’habiter et vivre avec lui. Cécile Diguet Directrice du département Urbanisme, Aménagement et Territoires de l’Institut Paris Region, commissaire de l’exposition Exposition Visible, invisible » L’invention de nouveaux terroirs par une approche matérielle et énergétique des milieux. Face à l’urgence écologique, de nouvelles approches de l’architecture sont en train d’émerger, considérant plus que jamais les ressources physiques comme point de départ de la conception spatiale. La biennale a proposé un espace de découvertes, d’échanges et de partage autour des mécanismes de transformation du terroir, des matières et des énergies, visibles et invisibles, dans l’acte de bâtir. Déployée à travers l’école d’architecture et dans le site exceptionnel de la Petite Ecurie, l’exposition se structurait en trois temps une monumenta » des ressources matérielles et énergétiques constituant le terroir de ces inventions pierre, terre, bois, eau, soleil, vent… ; un témoignage des pratiques ambitieuses à l’œuvre en Île-de-France et ailleurs ; une plateforme de partage et d’expérimentations pour poursuivre ensemble ces recherches. Exposition portée par l’Ecole nationale supérieure d’Architecture de Versailles La cabane ou le feu ? ». En 1969, le critique Reyner Banham définit l’architecture comme une stratégie double liée à un milieu, et l’illustre par l’histoire d’une tribu qui arriverait au soir dans un campement bien approvisionné en bois ». Pour satisfaire à sa condition homéotherme face à la nuit, le potentiel de ce bois peut être exploité selon deux méthodes construire un abri — la solution structurelle —, ou alimenter un feu ou un foyer — la solution énergétique. Un demi-siècle plus tard, et face aux enjeux environnementaux, nous vous proposons d’explorer cette redécouverte de la rationalité matérielle et énergétique par les architectes pour inventer les formes adaptées de nos lieux de vie. A votre tour aussi de contribuer à l’invention des esthétiques visible et invisible des nouveaux terroirs, riches et conscients de leurs ressources et de leurs milieux. Guillaume Ramillien Architecte, commissaire de l’exposition Nicolas Dorval-Bory Architecte, commissaire de l’exposition Exposition La Préséance du vivant » Au cœur du potager du Roi, une réflexion engagée, à la fois joyeuse et profonde, sur nos rapports actuels à la nature. Avec La Préséance du vivant », le public a exploré la production contemporaine du paysage, là où les écosystèmes sont au centre des projets. Cette exposition-jardin proposait une rencontre, un tissage, entre les savoirs scientifiques et l’émerveillement poétique de nos relations aux autres. Elle mettait en lumière la diversité de nos rapports au vivant et la richesse des êtres qui habitent ensemble cette planète. Ces réflexions ont été reprises dans un numéro des Carnets du paysage et le public a participé au Potager du Roi à la plantation d’un jardin collaboratif Le Potager des autres ». Le public a également pu se mettre dans la peau d'un étudiant en paysage qui découvre comment "prendre soin du sol" dans les projets de paysage avec l'exposition "ProjetsTerres", qui présentait les réalisations des étudiants de l'école. Ce fut ainsi une véritable invitation à articuler les enjeux du jardin aux enjeux planétaires de protection des écosystèmes. Proposition portée par L’École nationale supérieure de paysage Cette exposition vous fera découvrir les projets de paysage les plus à la pointe sur les questions d’écologie et de relation au vivant. Au Potager du Roi, vous pourrez également participer à la plantation du Potager des autres ». Ce jardin, qui naîtra du travail de tous ceux qui souhaitent s’y impliquer, est une invitation à l’œuvre. Venez avec vos graines, nous vous fournirons outils, semences et jeunes plants pour exprimer votre créativité à nos côtés et construire ensemble une connaissance commune du vivant. Vous trouverez sur place des plats élaborés à partir des ingrédients récoltés dans le Potager du Roi. Vous remporterez avec vous un peu de la magie collective qui aura donné vie au jardin. Gilles Clément Paysagiste, commissaire de l’exposition Miguel Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Pablo Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Nicolas Bonnenfant Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Exposition Terre! Land in sight! » Trois pavillons grand format pour un dialogue avec le Monde. Trois lauréats du Global Award for Sustainable Architecture, venus du Mexique, de Jordanie et de Thaïlande, ont conçu trois pavillons grandeur nature, pour répondre à la question cruciale de notre époque comment réinventer notre habitat face à l’urgence climatique et à l’épuisement de nos ressources ? Ces pavillons présentaient chacun une vision de l’architecture fondée sur la synergie entre les savoirs globaux et ceux propres à des modes de vie locaux, enracinés dans des milieux culturels uniques méthodes d’auto-développement et savoir-faire vernaculaires, green-tech et sciences locales du climat, circulation globalisée des biens et économies circulaires. Face à ces défis complexes, les architectes ont dépassé le territoire traditionnel de leur discipline • Rozana Montiel Mexique a affirmé le rôle de l’architecte comme catalyseur politique avec l’installation S’insurger pour les mers ! ». • Ammar Khammash Jordanie a plaidé pour un dialogue entre l’architecte et les synergies universelles avec l’installation À la recherche de l’horizon ». • Boonserm Premthada Thaïlande a exploré les relations entre l’architecte et le vivant avec l’installation Le théâtre de l’éléphant ». Exposition portée par la Cité de l’architecture et du patrimoine Il y a cent ans, face au surgissement de l’ère industrielle et à l’émergence brutale de la grande ville, les architectes du Bauhaus se donnaient l’ambition extraordinaire de “civiliser le monde moderne, au rythme des sociétés en changement”, selon l’expression de Walter Gropius. Pourquoi les architectes du XXIe siècle ne se donneraient-ils pas l’ambition extraordinaire de préserver l’avenir du monde habité, au rythme des écosystèmes en changement ? À la fois démonstratifs et ludiques, ces trois pavillons permettent de mieux comprendre comment l’architecture, elle aussi, fait face aux grandes ruptures écologiques qui nous séparent du XXe siècle. En nous invitant à fabriquer le sens du monde dans lequel nous vivons, ces pavillons réinventent l’idée de progrès et réveillent l’espoir d’une planète habitable pour tous les êtres vivants. Jana Revedin architecte et urbaniste PhD, pprofesseure à l’École Spéciale d’Architecture Paris, commissaire de l’exposition Exposition Le pavillon du Grand Paris Express » Une exposition immersive sur le plus grand projet urbain mené en Europe. La Société du Grand Paris et Dominique Perrault ont présenté une exposition immersive consacrée au nouveau métro et à son ambition urbaine, architecturale et environnementale. Cette exposition prenait la forme d’un pavillon à l’intérieur duquel était diffusé un film retraçant cette aventure urbaine l’histoire du métro de Paris, les chantiers, les tunnels, les nouvelles gares et les trains défilaient à 360 degrés. Cette exposition avait été imaginée pour participer au rayonnement du projet du Grand Paris, à la fois vitrine d’un savoir-faire français et européen en matière d’architecture, de mobilité, d’urbanisme et de culture, et symbole des transformations en cours dans les grandes métropoles. Tout autour du pavillon, l’exposition présentait des cartographies historiques du Grand Paris et des quartiers des 68 futurs gares. Elle détaillait les mutations urbaines et les opportunités écologiques engendrées par le métro, comme la valorisation des terres excavées lors du creusement des tunnels, et les projets architecturaux des gares se découvraient à travers une sélection de maquettes et d’interviews des concepteurs du projet. Exposition portée par La Société du Grand Paris À travers cette exposition, c’est le savoir-faire français en matière d’infrastructure, d’architecture et d’urbanisme qui est mis à l’honneur mais c’est aussi, autour de l’ensemble des architectes, ingénieurs, designers et artistes internationaux mobilisés, un hommage à l’Europe dans sa capacité à produire des projets métropolitains de grande échelle, aux ambitions environnementales affirmées. Le voyage immersif, au sein de ce pavillon, offre au visiteur une découverte originale d’un projet en marche, de la construction d’une infrastructure complexe à son influence sur la diversité des territoires qu’elle traverse. Alors que partout dans le monde la mobilité est devenue un enjeu essentiel pour l’avenir des métropoles, ce projet part à la rencontre de tous les publics, habitants de capitales régionales ou mondiales. Au cœur des enjeux contemporains, je souhaite que l’exposition que nous avons imaginée interroge et donne à voir la synergie des compétences mises au service d’un modèle de développement métropolitain favorisant la construction d’une ville qui donne confiance à sa population, à la fois dense et agréable à vivre, connectée, mixte, attractive et durable. Dominique Perrault Architecte, ur baniste, membre de l’Institut, commissaire et concepteur du pavillon Exposition Territoires en transformation » Le projet du Quartier de Gally une exploration du rôle fondamental que joue la terre dans nos territoires en transformation. La reconversion d’emprises industrielles léguées par le XXe siècle, la requalification des lisières agricoles et péri-urbaines, engagent depuis quelques décennies d’importantes mutations où s’invente l’espace public de demain. Et de nouveaux enjeux s’annoncent déjà avec les abords de nos villes, confrontés au déclin des zones commerciales et de leurs gigantesques parkings … qu’en faire ? Ces transformations sont étroitement liées aux mouvements de terre, à la définition de sols, à la gestion des eaux. Les processus qui les sous-tendent s'appuient sur des phénomènes naturels, mais aussi des pratiques agricoles, et parfois des pratiques de génie civil. De l’échelle du territoire à celle des villes et de ses sols artificialisés, elles établissent pour chacune des cohérences physiques spécifiques où la vie s’installe. Exposition portée par Michel Desvigne et Icade Le paysage est souvent abordé du seul point de vue de sa protection. Le transformer est considéré, à priori, comme suspect. Typiquement, lorsque les architectes paysagistes invoquent la terre » ou la géographie », on pense géographie naturelle alors qu'il s’agit surtout de géographie humaine, puisque notre territoire est largement structuré par l'activité, les pratiques et les relations humaines. L’observation des territoires, des interférences entre phénomènes naturels et artificiels permet justement d’envisager de nouvelles transformations. L’enjeu n’est pas d’embellir un héritage difficile, mais de tirer profit de la particularité des configurations rencontrées pour répondre aux enjeux contemporains. Michel Desvigne Paysagiste, commissaire de l’exposition Exposition district 2024, AU-DELA du village des athlètes » Une immersion du visiteur dans le processus d’élaboration du futur village des athlètes de Paris 2024. Au 1er étage de l’ancienne poste de Versailles, l’exposition District 2024 au-delà du Village des Athlètes » plongeait le visiteur dans le processus d’élaboration de ce grand projet de quartier réversible, à deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le public a découvert sa genèse, ses retrouvailles avec la Seine mais aussi les fictions et imaginaires développés, les multiples chemins de recherche explorés, nourrissant jour après jour les processus de fabrication de la ville de demain. Sur plus de 500 m2, l’exposition a été pensée comme un grand espace de réflexion mais aussi comme un lieu déchanges et d’information. Organisée autour d’un grand forum, le visiteur était invité à participer aux nombreuses conférences et débats, animés par la quarantaine de concepteurs, architectes et paysagistes. Exposition portée par l’agence Dominique Perrault Architecture L’avenir du Village des Athlètes est au-delà de lui-même. Il s’agit bien sûr de constituer un quartier exemplaire à l’horizon 2025 et à plus long terme en 2050, capable d’offrir temporairement un accueil d’exception aux athlètes et à leurs délégations. Mais c’est avant tout, une réflexion urbaine de long terme ayant pour objectif la constitution d’un nouveau quartier durable, un morceau de ville offert à tous, profondément connecté au grand territoire, théâtre d’une densité de transformations urbaines sans précédents. À travers cette exposition, je souhaite présenter au public cette démarche de conception inédite qui est un processus de révélation de ce qui existe, de ce qui a existé et de ce qui existera. C’est grâce à la mise en place de ce que nous avons appelé des ateliers d’urbanisme », réunissant les équipes de maitrise d’œuvre, les acteurs du territoire et les collectivités, que nous avons réussi à dépasser les limites strictes du périmètre d’opération du projet pour mieux l’ancrer au sein de sa géographie et de son territoire. Cette inscription dépasse la simple affaire de l’aménagement opérationnel ainsi que celle d’accueillir la famille olympique. Il s’agit de mettre en lumière un héritage possible pour fonder une nouvelle habitabilité de notre planète. Dominique Perrault Architecte, urbaniste, commissaire de l’exposition Exposition Végétal et Architecture » Un mur de pierres, habité par faune et flore Le mur biodiversitaire questionne notre rapport au vivant dans la ville. Conçu dans le cadre d’une recherche menée par l’agence ChartierDalix depuis plusieurs années, cet ouvrage était à la fois un mur porteur massif et un sol vertical, habité par faune et flore. Tellurique, compact et enveloppant, il s’apparentait à une fabrique de jardin ponctuant la promenade. Exposition portée par la Métropole du Grand Paris Deux ouvertures tournées vers le château de Versailles offrent un enchainement de perspectives. Une toiture cintrée, comme en lévitation, couvre l’ouvrage en pierre sèche. Ce pavillon est également un démonstrateur des ressources cachées de la ville il expose le potentiel lié aux gisements de matériaux, les enjeux liés à leur revalorisation et incite à une réflexion sur la restauration des milieux écologiques en zones urbaines. Il témoigne du champ des possibles offert par le réemploi, le savoir-faire et l’imagination pour nos constructions de demain. Chartier Dalix Concepteurs et maitres d’œuvre du mur biodiversitaire Exposition Voyage au centre de la Terre » La découverte de chef d’œuvres minéraux, naturels, bruts Contrairement à une apparente sérénité, notre planète est en perpétuel mouvement depuis sa création il y a 5 milliards d’années. De son cœur bouillonnant à jusqu’aux plaques continentales posées sur le manteau magmatique, ces déplacements provoquent quelques séismes et 60 éruptions volcaniques, enregistrés chaque année. Ces évènements géologiques créent des brassages de minéraux multicolores et d’oxydes métalliques, donnant naissance à des tableaux minéraux naturels exclusifs, véritables témoignages de la vie de notre planète que les visiteurs ont pu découvrir et admirer. Exposition portée par les Marbriers de Versailles - MDY Élément essentiel des arts et de l’architecture, le marbre est considéré par les grecs comme une matière vivante. Cette matière intemporelle émerveille, par ses couleurs, ses nuances, pour parfois donner le sentiment de se trouver face à une toile d’artiste, ou à une photographie de la terre, vue du ciel ! Ces œuvres d’art, exposées le long de l’avenue de Paris, dont vous trouverez un complément au sein de l’École Nationale Supérieure de Paysage et du Potager du Roi, sont de véritables chefs d’œuvres naturels, bruts. Les 48 plaques présentées sont issues de carrières des 5 continents. Avec cette exposition, je vous invite à découvrir cette matière unique et admirable, à vous émerveiller devant ces brèches, granits, marbres, onyx, quartzites et autres pierres, qui, au-delà de leur beauté, nous transmettent leur énergie. Philippe Ledrans Marbrier
comment faire une maquette de la ville de demain