150e anniversaire de la commune de paris
CollectifVive la Commune de 1871. Sous ce slogan, le collectif « Vive la Commune de 1871 » avait appelé samedi 20 mars à Paris à un rassemblement pour célébrer le 150e anniversaire de la Commune de Paris par des discours, des contributions à micro ouvert, des chansons et des poèmes au cœur de Paris. Après que la ville ait refusé le
Encommémoration du 150e anniversaire de la Commune de Paris, survenue entre le 18 mars et le 28 mai 1871, le CNL vous propose de découvrir "Témoigner pour Paris, récits du Siège et de la Commune
Lescommunistes d’Aubervilliers ont organisé un hommage à la Commune de Paris à l’occasion du 150ème anniversaire de son déclenchement, le 18 mars 1871. C’est au
Unecentaine de personnes s’est rassemblée, samedi 20 mars, de 10 h à 13 h à Fontenay-le-Comte, pour célébrer le 150e anniversaire de la Commune de Paris.
Lannée 2021 marque le 150e anniversaire de la Commune de Paris. Au Mans ( Sarthe ) , 13 rues au sein du quartier Vauguyon / Pontlieue portent le nom de personnes s’étant illustrées lors de
nonton film my lecturer my husband season 1. L’appel des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 Malgré la pandémie, le cent-cinquantième anniversaire de la Commune ne manquera pas d’initiatives qui montreront une fois de plus que, loin d’être morte, la Commune reste une source merveilleuse d’inspiration et de confiance pour toutes celles et tous ceux qui se réclament encore des valeurs de la République démocratique et sociale ». Voilà plus de 140 ans que les héritiers affirmés de la Commune ont pris l’habitude de saluer, devant le Mur des fédérés, la mémoire des combattant-e-s de la Commune. Mais voilà quelques décennies que ces manifestations n’ont plus l’ampleur qu’elles ont prise dans le passé. Sans doute cela tient-il, pour une bonne part, à ce qu’elles ont été pour l’essentiel des mobilisations dispersées. Notre association, qui appelle chaque année à monter au Mur », se permet donc de vous faire une proposition pour ce cent-cinquantième anniversaire. Ne serait-il pas opportun, cette année, d’essayer de retrouver le grand élan enregistré parfois dans le passé ? Pourquoi ne pas proposer, ensemble, une manifestation festive et populaire, le samedi 29 mai prochain, permettant à la population, et d’abord bien sûr à celle de l’Ile-de-France, de défiler massivement devant le Mur des fédérés ? La condition de la réussite est dans l’ampleur de l’engagement pris par les un-e-s et par les autres. Nous nous tournons donc vers vous pour vous demander si cette proposition vous semble pertinente et si vous êtes prêts à vous associer à une préparation qui serait alors nécessairement collective. Si cette possibilité ne se concrétisait pas, nous considérerions qu’une belle opportunité aura été manquée et nous nous replierions sur une montée au Mur plus traditionnelle. Mais nous sommes convaincus que nous sommes suffisamment à vouloir une commémoration à la hauteur de ce que fut la Commune. Nous attendons vos réactions et vous informerons au fur et à mesure de l’avancée du projet. Recevez, en attendant, l’assurance de nos salutations communardes. L’association des Amies et amis de la Commune de Paris 1871 Faisons vivre la Commune ! se joint bien évidement à cet appel pour faire de ce 150e anniversaire une mobilisation forte, placée sous l’égide de la Commune, de toutes les luttes émancipatrices.
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Cette année se déroule le 150e anniversaire de la Commune de Paris, ce mouvement insurrectionnel, qui se déroula, essentiellement, dans la capitale, et constitua un moment clef de l'Histoire, un espoir, bref mais intense, d'émancipation, de transformations sociales, et de revendications politiques, pour combattre les relents réactionnaires et rétrogrades de certains dirigeants de l'époque. L'intérêt de la Commune fut double, à l'époque d'une part, témoigner de l'injustice notable de certaines politiques menées, au moment de l'Empire; d'autre part, constituer une source d'inspiration décisive pour de nombreux mouvements sociaux et pour la gauche, en France et dans le monde, dans les décennies et le siècle qui s'en sont suivies, pour penser des politiques de transformations sociales, dont se revendiquent encore aujourd'hui de nombreux citoyens. Jean Pierre Azéma et Michel Winock, dans "Les Communards", Le Seuil 1964, collection Tempus, et Édith Thomas, dans "les Pétroleuses", Gallimard, 1963, collection Folio, nous retracent, de manière historique, avec toute la minutie et la précision chronologique qui s'imposent, le déroulement, en quelques mois, de ce mouvement social très intense, dont le prétexte prétexte fut, dans le paysage politique, la guerre entre la France et la Prusse. La capitulation de la première, et l'incurie des dirigeants de l'époque, dont Adolphe Thiers, notamment, dont la politique ne se démarquaient pas vraiment de la politique impériale et impopulaire de Napoléon 3. Du 19 Juillet 1870, date de la déclaration de guerre entre la France et la Prusse, jusqu'à l'écrasement de la Commune de Paris, qui prit fin le 28 Mai 1871, se trouve expliquées les causes de ce renversement inédit et soudain des valeurs, en phase avec les idéaux et les débats intenses qui agitèrent la Révolution Française, mais également les forces politiques de gauche en mouve-ment, pendant cette période. Si la République fut proclamée le 4 Septembre, les conditions de la capitulation humiliante, le 28 Janvier 1871, consentie par l'armée française, qui dut céder 5 millions de francs, ainsi que l'Alsace et la Lorraine, et les conditions de siège effroyables subies par la population parisienne, et l'incapacité manifeste du gouvernement de l'époque à prendre des mesures fortes pour soulager le peuple de Paris d'une famine endémique et du froid hivernal, causèrent cette révolte irrépressible et décisive des forces de progrès contre les puissances réactionnaires. Ainsi, une "chambre conservatrice", après des élections, se met en place, mais l'idée de la Commune avait germé, dès les premiers pas de la proclamation de la République, pour marquer une rupture nette et franche avec l'Empire. Le gouvernement très vite se refuse à prendre la mesure de la situation, et n'organise pas la "réquisition" alimentaire pourtant nécessaire, se refuse à prononcer un "moratoire" indispensable sur les loyers, et impose la remise de ceux-ci à des "commerçants ruinés". Pire même, le rationnement s'organise cyniquement par le marché noir de fait, qui rend l'accès alimentaire inaccessible aux plus démunis, alors que des zones d'abondance scandaleuses persistent paradoxalement localement. De la sorte, le pouvoir réactionnaire de Thiers, pourtant élu le 2 Février, se retrouvera, très vite chassé à Versailles, incarnation symbolique de l'Ancien Régime liberticide, là où s'était installé les prussiens, devant lesquels il avait si vite capitulé. Michel Winock et Jean Pierre Azéma, d'une part, Édith Thomas, de l'autre, retracent les évènements qui permirent brièvement aux communards et communardes, de prendre le contrôle des opérations et proposer des transformations révolutionnaires, dans le débat public, tant dans le domaine social, mais aussi éducatif, économique, et dans la vie citoyenne. Cet exercice de "démocratie directe", telle que Rousseau l'avait envisagé dans le "Contrat Social", fut expérimenté par les communards de la constitution de la Garde Nationale, qui marcha, une première fois sur l'Hôtel de Ville, le 28 Janvier, jusqu'à la fin de cette expérience de démocratie citoyenne, le 28 Mai, en passant par la prise décisive de l'Hôtel de Ville, le 18 Mars, les parisiens connurent un épisode inédit d'expression et d'intense activité démocratiques, avec la présence de membres élus, la constitution de commissions finances, éducation, guerre, etc, et la création de clubs en tous genres foisonnant comme pendant la période la plus active de la Révolution française "Union des femmes", "comité de vigilance des femmes de Montmartre", le "club des prolétaires". Cette agitation fut propice à de nombreux débats auxquels se livrèrent les communards, et le caractère spontané et horizontal de ces débats en donnèrent un caractère démocratique et révolutionnaire. Les discussions portèrent notamment sur l'orientation socialiste ou anarchiste ou autoritaire, voire dictatoriale à donner à ce mouvement social, et sur la nécessité d'organiser les libertés publiques et/ou de les réprimer. La Commune de Paris retrouva ainsi les grandes lignes de discussion qui agitèrent la Révolution française, et notamment les grandes lignes de fracture entre les "montagnards", nécessairement "jacobins", et partisans d'une République "une et indivisible", et les girondins, partisans, au contraire, d'une "vision locale, décentralisée, autonome du pouvoir central", différenciée, telle que se réclamait finalement le mouvement communaliste. D'autre part, la Commune de Paris fit émerger des personnalités très diverses, donnant une place importante et une expression remarquable, à l'ensemble des catégories socioprofessionnelles de la population, dans toutes leur diversité ainsi Charles Delescluze, montagnard d'âge mûr, cherchait à s'inspirer de la Constitution de 1793, et prônait la nécessité de manifester à "mains nues" contre l'ennemi versaillais, probablement par idéalisme. Ou encore Eugène Varlin, "l'ouvrier relieur", qui participa à des grèves, tout en adhérant à "l'Internationale de 1864". Ou encore Jules Vallès, l'écrivain, et fils d'intellectuels, engagé, politiquement, dès le coup d'État de 1851, et auteur d'une trilogie biographique, "l'enfant", "le bâchelier", "l'insurgé", témoignant de son engagement pour la Commune de Paris. Ou encore le poète Jean Baptiste Clément, auteur du "Temps des Cerises", et en l'honneur duquel le chanteur Jean Ferrat fit une chanson. Mais encore, le peintre réaliste Gustave Courbet, qui proposa d'abattre la Colonne Vendôme, symbole, selon lui, de l'oppression impériale. Enfin Blanqui, athée et partisan d'une école laïque, gratuite et obligatoire. Entre les mesures d'urgence qui s'imposèrent pour soulager la souffrance du peuple de Paris moratoire d'un ou de plusieurs loyers pour les parisiens, du fait de la situation alimentaire et sanitaire catastrophique, la distribution de pensions de veuvage aux femmes des membres de la garde nationale tués dans les combats, distribution gratuite des biens cédés au Mont de Piété, aux indigents, la Commune fut également l'occasion de discussions acharnées sur la volonté de pratiquer la "séparation de l'Église et de l'État", avec la volonté de retirer aux congrégations religieuses, le monopole de l'enseignement notamment, et de s'orienter progressivement vers un État laïc, ce qui annonçait les lois de Jules Ferry, et la loi de 1905. De même, de nombreuses questions furent débattues, sans être résolument, comme la nécessité d'élargir la "liberté de la presse" ou de la restreindre, notamment vis-à-vis des journaux "réactionnaires". La nécessité de donner au nouveau pouvoir une orientation volontairement autoritaire, comme le souhaitaient les courants communistes, ou au contraire une orientation libertaire courants socialistes, anarchistes. Enfin, outre cette relative liberté et spontanéité des discussions entreprises, dans cet exercice de démocratie directe inédite, la diversité des acteurs en présence, et l'absence de système pyramidal qui y prévalait, la Commune se caractérise également, de manière singulière, par le poids pris par l'engagement décisif des femmes. Si celles-ci durent affronter, pendant ce mouvement social, les préjugés inexcusables de la presse versaillaises qui les décrivaient comme des personnes "avides de sang", "animées par la paresse", mais également par le regard condescendant de leurs collègues insurgés masculins, comme "Marx", qui bien que n'étant pas présent sur place, et commentant l'évènement politique de l'extérieur, voient dans l'engagement des communardes des "cocottes ayant retrouvé la piste de leurs protecteurs, à savoir, la famille, la religion, et surtout la propriété", elles ne lésinèrent pas néanmoins sur l'engagement citoyen si la Commune ne porta pas précisément au devant de la scène des revendications féministes proprement dit, hormis la nécessité de se déclarer partisan du travail des femmes, comme Marx, à la différence de Proudhon, qui y était opposé, ou encore la nécessité de favoriser une dignité salariale pour la gente féminine, voire de promouvoir l'égalité salariale avec les hommes, pour endiguer le phénomène de la prostitution notamment, les femmes furent très engagées dans la protection des populations impliquées dans les combats les clubs féminins regorgeaient d'ambulancières, de lingères, de cantinières, volontaires pour porter secours aux populations en difficulté. Là encore, c'est la diversité des actrices en présence dans ce mouvement social, et son caractère volontiers horizontal qui est singulier et caractéristique. Une figure "héroïque", néanmoins se distingue tout particulièrement Louise Michel, à la fois institutrice, oratrice, et soldate, ainsi qu'ambulancière elle sauva un communard sur la butte Montmartre, là où naquit le mouvement communaliste, participa à la sauvegarde des blessés place de la Concorde, lors de l'offensive de Thiers et des versaillais, pendant la semaine sanglante, et elle prit plusieurs fois le fusil, pour tuer des adversaires. À tel point que Victor Hugo lui consacra, en hommage, un poème, "viro Major", la décrivant comme un Enjolras féminin volontaire et déterminé dans la mêlée parisienne. Néanmoins, d'autres figures féminines s'illustrèrent pendant la Commune, comme la journaliste féministe André Léo, qui revendiqua l'instruction ainsi que la liberté de la presse, et plus généralement la Défense des Droits et des Libertés, et faisant l'éloge, dans "la sociale", son journal, des femmes prêtant mains fortes aux combattants de la Commune. Ou encore Marguerite Tinayre, femme écrivaine engagée, qui embrassa, pendant la Commune, la cause du socialisme. Ou encore Julie Daubié, engagée dans la Commune, et première femme reçue au baccalauréat, ce qui témoignait de la volonté des femmes de s'occuper de l'administration des choses, en s'élevant par l'instruction, l'éducation. Enfin, du point de vue de la violence, le bilan est nuancé, même si l'on doit constater l'implacable répression dont furent victimes les forces communardes par la contre-offensive versaillaise de Thiers, pendant la semaine sanglante, où l'on compta entre "15 000 à 25 000 morts" communards, la plupart fusillés, comme ceux du mur des fédérés, au Père La Chaise, notamment, ou encore la répression qui marqua les combats à La Butte aux Cailles, dernier bastion de Résistance. Certes, les communards ont commis quelques actes répréhensibles, comme les incendies qui occasionnèrent des dégâts à l'hôtel de ville, aux Tuileries, notamment, et quelques otages éliminés, mais c'est sans commune mesure avec l'effroyable répression qui s'en est suivie. 10 000 condamnations, notamment, des condamnations à mort, des déportations en Nouvelle Calédonie eurent lieu, comme celle de Louise Michel, qui trouva alors l'occasion d'exercer ses talents d'institutrices auprès des populations indigènes locales, en apprenant leur culture, proche de la Nature, et put ensuite revenir en France, après l'instauration de la loi d'amnistie de 1880. Mais le mouvement communaliste se caractérisa également, du point de vue tactique et stratégique par un certain angélisme, que critiqua Marx, qui regretta que les communards, trop légalistes, ne réquisitionnent pas la banque de France, et préfèrent négocier avec elle, ou ne marchent pas sur Versailles pour anéantir et/ou neutraliser définitivement leurs adversaires, donnant l'occasion à ces derniers d'organiser la riposte et des représailles décisives. Enfin, si la Commune fut un mouvement local, essentiellement parisien, il essaima brièvement en province Toulouse, Lyon, Narbonne, Saint Étienne, mais fut bien vite neutralisé, par manque d'organisation, et du fait des manoeuvres insidieuses de Thiers. L'anniversaire des 150 ans de la Commune est donc l'occasion de réaliser un bilan et de reconstituer un témoignage historique exemplaire de ce mouvement social unique dans l'histoire du mouvement ouvrier, pour péréniser la mémoire et la conscience citoyenne en France et dans le monde, en faveur de forces de progrès et de transformations sociales. "Les communards" de Jean Pierre Azéma et Michel Winock, Le Seuil 1964, collection Tempus, 1 volume, 187 p."Les Pétroleuses", d'Édith Thomas, Gallimard 1963, collection Folio histoire, 1 volume, 394 p.
L'ANTISECHE - Le 18 mars, débuteront les manifestations autour des 150 ans de la Commune de Paris. Mais de quoi parle-t-on? Chaque jour, l'antisèche du JDD répond à une question pas si bête que ça, pour mieux comprendre l' Commune de Paris est le nom donné au mouvement révolutionnaire et au gouvernement insurrectionnel qui fut mis en place dans la capitale entre le 18 mars et le 28 mai 1871. A l'occasion du 150e anniversaire des événements, la mairie de Paris a prévu plusieurs manifestations dont le programme sera annoncé demain par Laurence Patrice, adjointe chargée de la mémoire et du monde combattant. Des commémorations critiquées par une partie de la droite parisienne qui dénonce une récupération politique de la part d'Anne Hidalgo .Cette révolte est la conséquence directe de la guerre de 1870-1871 entre la France et la Prusse. En septembre 1870, la France est en déroute, Napoléon III abdique au profit de la IIIe République et Paris est assiégée par les troupes ennemies. Sous l'effet du blocus, les Parisiens meurent de faim à tel point qu'une partie des animaux du zoo de Vincennes sont mangés. Mais la capitale résiste aux Prussiens et le siège n'est pas rompu. Alors, quand le pouvoir républicain décide de capituler, les Parisiens refusent de se "semaine sanglante" qui a marqué les espritsUne partie d'entre eux, emmenés par la Garde nationale, prend les armes et combat à la fois les Prussiens - qui défilent dans la capitale le 1er mars - et le pouvoir. Le 18 mars 1871, le chef du gouvernement provisoire, Adolphe Thiers, fait arrêter Auguste Blanqui, l'un des leaders du mouvement, et envoie des troupes pour désarmer la Garde nationale. Mais celles-ci fraternisent avec la foule et la Garde nationale. En quelques jours, la Commune de Paris s'organise en une entité politique indépendante, avec un aussi - Paris 50 silhouettes grandeur nature pour marquer le 150e anniversaire de la CommuneLes troupes régulières, dont le commandant en chef était Patrice de Mac Mahon, finissent par reprendre le dessus et, à l'occasion de la "semaine sanglante", du 21 au 28 mai 1871, elles écrasent le mouvement insurrectionnel sous l'impulsion de généraux comme Ernest Courtot de Cissey, Joseph Vinoy et Gaston de Galliffet. Le nombre de fédérés morts est estimé entre et contre dans l'autre plus de insurgés jugés en conseil de guerre, sont déportés en Algérie et en Nouvelle-Calédonie, comme Louise Michel. Les survivants sont amnistiés en 1880. Les événements de la Commune de Paris ont eu une influence majeure dans l'histoire des idées politiques. Les mesures décidées par son contre-gouvernement la séparation entre l'Eglise et l'Etat, la valorisation du statut de l'ouvrier et de ses droits, etc, dont la plupart n'ont pas pu être mises en place, ont notamment été reprises par l'idéologie marxiste puis communiste.
mars 18, 2021 150 ans de la Commune de Paris Rosa-Luxemburg-Stiftung Le début d’un nouveau monde ? Le 18 mars, date du 150e anniversaire de la proclamation de la Commune de Paris, la Fondation Gabriel Péri Paris et la Rosa-Luxemburg-Stiftung Berlin ont organisé un événement en ligne au cours duquel des historiens et des hommes politiques allemands et français ont discuté de leurs perspectives sur cet événement historique mondial. Les expériences et l’héritage de la Commune ont été inscrits dans l’histoire du mouvement ouvrier, mais aussi dans les histoires nationales respectives de la France et de l’Allemagne. Entre les trois panneaux, des documents et des contributions artistiques ont été présentés, témoignant de l’impact culturel de cet événement historique, qui aujourd’hui n’est trop souvent mentionné qu’en passant.
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